top of page

 

Le paradoxe de l'utile futilité,

du pourquoi pas qui bannit le "oui mais".

 

 

 

 

 

 

 

"Nous sommes nés dans un monde qui semblait lancé sur la voie de la justice sociale, de l’émancipation et de la paix. Nous avons été élevés dans le grand bain des illusions du progrès. Nos parents, jeunes adultes sereins, ont sans doute naïvement pensé que leurs idéaux avaient suffit à modifier le monde de manière durable et qu’en nous éduquant avec un dosage équilibré de limites et d’autonomie, en nous poussant à faire des études solides tout en prenant en compte nos envies, nous vivrions de manière prospère. Nous y avons cru aussi. Nos grands-parents, sûrement pour réparer les frustrations matérielles des années noires, nous ont gâtés et habitués à une forme d’abondance. Alors, nous avons mal anticipé que la précarité ne serait plus seulement l’affaire des mal lotis, mais bien celle de toute une flopée de générations."

(source web)

 

 

2013. L'allegorie de la caverne.

Plus ambiante que jamais.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Ne plus se remettre en question, c’est s’exposer au risque de suivre machinalement le troupeau et être amené à faire des choses que nous ne souhaiterions pas faire."

(source web)

 

 

 

 

 

 

"Je pense qu'il y a là un problème.

A une époque où l'on sait pertinemment manipuler les masses, où les techniques pour ce faire ont été théorisées, où les théories ont étés vérifiées par l’expérience, et où elles se sont propagées et banalisées, où l'on ne forme ni n'informe pas les citoyens contre ces procédés, peut-on encore prétendre que le peuple, "consommateur" ou "citoyen" est responsable, qu'il est coupable de se comporter comme les publicités, les propagandes et les médias le lui indique ?"

(source web)

 

 

Dans ce monde d'aujourd'hui où tout est devenu possible, chaque problème ne révèle en réalité qu'une solution inexploitée.

 

 

 

 

 

 

"Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s'y prendre de manière violente.

Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l'idée de révolte ne viendra même plus à l'esprit des hommes.

L'idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées.

Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l'éducation, pour la ramener à une forme d'insertion professionnelle.

Un individu inculte n'a qu'un horizon de pensée limité, et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter.

Il faut faire en sorte que l'accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste.

Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l'information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.

Surtout pas de philosophie.

Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe: on diffusera massivement, via la télévision, des informations et des divertissements flattant toujours l'émotionnel ou l'instinctif.

On occupera les esprit avec ce qui est futile et ludique.

Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d'empêcher l'esprit de penser.

COMME TRANQUILISANT SOCIAL IL N'Y A RIEN DE MIEUX.

En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l'existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d'entretenir une constante apologie de la légèreté; de sorte que l'euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté."

                                                                                                                                            Aldous Huxley, Le Meilleur des Mondes, 1932

 

 

 

 

 

 

Ce rêve ayant ce vrai... D'eux s'aimant... Songe d 'où? 

Se réveillant sevrée de ces mensonges doux.

Paradise Circus - Massive Attack
00:00 / 00:00
Observations - Thriftworks
00:00 / 00:00
Run Boy Run - Woodkid
00:00 / 00:00
This is how we are - (e)Motion
00:00 / 00:00
Bye bye Macadam - Rone
00:00 / 00:00
bottom of page